Après la première génération du Programme national d’investissement agricole (PNIA 1) qui a mobilisé 1600 milliards Fcfa sur 2040 milliards Fcfa soit 80% (Ministère) de 2012 à 2017, avec 8% de croissance agricole par an. Le PNIA 2 qui part de 2018 à 2025, visant une agriculture plus compétitive et créatrice de revenus équitablement partagés, est évalué à 12 000 milliards Fcfa. L’année 2018, première année d’exécution, plus de 1650 milliards F CFA ont été mobilisés.’’
Ces données ont été livrées par le directeur de cabinet adjoint, du Ministère de l’agriculture et du développement rural (MINADER), Kouakou Kouamé Apporture, au cours de la cérémonie d’ouverture de la huitième édition des JAAD (Journées de l’administration agricole délocalisée), ce mercredi 17 juillet, à la Maison des Jeunes et de la Culture d’Adzopé.
Ces assises qui vont se tenir sur quatre (04) jours durant (17 au 20 juillet 2019), dans les régions de l’Agnéby-Tiassa et de la Mé, ayant pour thème : « le PNIA 2 pour une croissance agricole soutenue », ont débuté par un atelier de présentation des résultats de la mise en œuvre du Programme National d’Investissement Agricole.
« Les JAAD permettent au ministère de faire le point des reformes avec les acteurs. Le PNIA, le seul cadre de référence permettant une planification cohérente de l’action gouvernementale dans le secteur agricole est l’épine dorsale des interventions du ministère », a indiqué le directeur de cabinet adjoint, Kouakou Apporture.
Il en a profité pour inviter le secteur privé à prendre toute la place qui est la sienne dans le financement des projets et programmes de développement agricole. La transformation structurelle de l’économie ne se fera pas selon lui, sans les investisseurs privés nationaux et internationaux.
La présentation des résultats de la mise en œuvre du Programme National d’Investissement Agricole proprement dite, a été l’objet du Directeur général de la Planification, des statistiques et des projets du MINADER, Coulibaly Nouhoun.
Selon lui, en dépit de l’année 2015 impactée par la sécheresse, le PNIA 2 a été marqué par une croissance des cultures de rente 5% et des cultures vivrières 3% avec une amélioration sensible des revenus des producteurs.
Les fruits de ce PNIA 2 sont, entre autres, la construction de 21000 KM de pistes agricoles en 2017, des magasins de stockage et l’accès des planteurs au financement via la COOPEC et certaines micros finances.
« Quand on regarde la production, il y a une augmentation régulière des revenus. Pour la première fois en Côte d’Ivoire, le taux de pauvreté au niveau du monde rural a baissé à partir de 2015 », a-t-il relevé.
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